Le 2 octobre dernier, l’Institut Maupertuis accueillait une nouvelle édition du TECHDAY, un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la fabrication industrielle et des technologies émergentes. Chercheurs, ingénieurs, dirigeants et innovateurs s’y sont retrouvés pour échanger autour d’un thème fédérateur : « Durabilité et transformation des processus de fabrication ».
Le TECHDAY 2025 a mis en lumière les solutions les plus prometteuses pour une industrie plus sobre, agile et résiliente : procédés innovants (fabrication additive WAAM, FSW et SS-FSW Corner), automatisation responsable, numérisation et modélisation au service de la durabilité. Plus qu’un simple événement technique, le TECHDAY s’est imposé comme un véritable laboratoire d’idées et de coopérations, où se dessine déjà le futur de la production durable.
Et BYSCO dans tout ça ?
BYSCO a invité les participants à changer de perspective, en plaçant la matière au cœur du débat sur la durabilité des procédés industriels.
Car la transition écologique ne concerne pas uniquement les process ou l’énergie : elle passe aussi, et peut-être avant tout, par une transition environnementale des matériaux.
Face à l’empreinte carbone des ressources fossiles, à la raréfaction des matières non renouvelables, aux impacts de l’extraction minière et à la production massive de déchets, il devient essentiel de repenser la place des matériaux dans nos modes de production.
C’est ce regard neuf qu’a porté Robin Maquet, dirigeant de BYSCO, lors de cette journée placée sous le signe de la durabilité : porter la voix des matériaux biosourcés au cœur du nouveau paradigme industriel qu’est l’Industrie 5.0.
La transition environnementale des matériaux, c’est avant tout révéler les singularités biologiques, architecturales et physico-chimiques du vivant — résistance mécanique, adhésion, auto-réparation, résilience chimique et thermique, structuration hiérarchique — pour concevoir les matériaux de demain. La Transition environnementale des matériaux induit un véritable changement de paradigme : plutôt que de formater la matière aux besoins industriels existants, il s’agit d’en révéler et valoriser les propriétés naturelles, afin de concevoir des biomatériaux réellement innovants, performants et durables. C’est aussi imaginer des procédés capables de valoriser ces singularités sans les altérer, confirmant ainsi un principe fondateur : c’est la matière qui engendre les procédés. Une belle prise de hauteur pour clore cette journée inspirante et rappeler que la transformation de l’industrie passera autant par la technologie que par une redécouverte du génie du vivant.